Suzanne Noël : chirurgienne, féministe, Laonnoise.


Ce mardi 12 novembre, les élèves de 3C, de 3E et Mme Chmura ont assisté à une conférence sur Suzanne Noël, dans le cadre de leur programme d’histoire et de leur parcours de citoyenneté en lien avec l’égalité filles-garçons.


La conférence a été animée par deux bénévoles de l’association « Suzanne Noël : chirurgienne, féministe, Laonnoise »: M. Mariel Hennequin et M. Denoncin qui ont présenté aux élèves le parcours de Suzanne Noël dans la Première Guerre mondiale ainsi que son engagement féministe.


Les objectifs pédagogiques étaient les suivants :


. Approfondir le chapitre sur la première guerre mondiale à partir de l’exemple d’une femme qui a participé à l’effort de guerre.
. Faire connaître aux élèves Suzanne Noël, une femme effacée des manuels d’histoire et peu connue d’eux et ainsi faire le lien avec la démarche de labellisation dans lequel le collège est engagé.
. Faire un lien avec le chapitre d’EMC sur l’engagement et les valeurs républicaines.
. Commémorer le 11 novembre et faire vivre le Devoir de mémoire de la grande guerre à travers cette figure locale.


1) Suzanne Noël et la Première guerre mondiale.


Suzanne Noël, originaire de Laon, suit des études de chirurgie à Paris quand la guerre éclate en 1914.

Très vite, face à l’afflux de blessés et au manque de médecins, elle participe à l’effort de guerre en étant sur le front de l’Aisne, près du Chemin des Dames notamment, puis en réparant les « gueules cassées ». Cette expérience de la guerre lui permettra d’approfondir ses connaissances en chirurgie.


Elle est considérée comme étant une des pionnières de la chirurgie aux côtés d’hommes, comme Hippolyte Morestin, alors même que pour travailler, les femmes devaient avoir l’accord de leur mari au début du XXè siècle.


2) Suzanne Noël et son engagement féministe.

Très engagée, Suzanne Noël lutta pour le droit de vote et l’éligibilité des femmes dans les années 1914.

Elle portait ainsi un chapeau sur lequel était noté « je veux voter » et mena des grèves de l’impôt.


Elle fonda aussi le premier club soroptimist français, à Paris, en 1924 : les clubs soroptimists ont été inventés aux Etats-Unis et avaient pour but la mise en réseau et une solidarité des femmes qui exerçaient des activités professionnelles.


Ce vendredi 15 novembre, les 3C et les 3D se rendront au Chemin des Dames et à la caverne du dragon afin de poursuivre ce travail autour du Devoir de mémoire de la Première guerre mondiale.

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